Les apprenants des lycées du Lycée technique Agathe Obendze  et du Lycée Eugène Marcel Amogho de Franceville et de bien d’autres établissements ont battu le pavé ce 8 janvier 2024, pour dire non à la mesure du ministère de l’Education nationale qui fixe à 12/20, la moyenne pour bénéficier de la bourse de la 6ème en 3ème et à 11/20, la moyenne pour avoir la bourse de la seconde en terminale.
Cette mesure a été prise la semaine écoulée par une commission tripartite comprenant le ministère du Budget, le ministère de l’Education nationale et l’Agence nationale des bourses et stages. Lorsque le président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema, a décidé de reconduire la bourse aux élèves gabonais méritants, après plusieurs de suspension. Tout le monde avait applaudi sa décision. Et les élèves s’attendaient à ce que les conditions d’attribution de bourse ne changent pas. Ils savaient que tous les élèves ayant obtenu une moyenne de 10/20 au moins, ont reçu leurs bourses sans ambiguïté. 

Grande a été leur surprise d’apprendre qu’il faut désormais avoir d'excellentes  moyennes de classe pour obtenir la bourse. Celle-ci doit être payée le mois de janvier courant.  Cette nouvelle décision exclut une masse très importante d’élèves. Ce n’est pas facile d’avoir 11/20 et 12/20 de moyenne dans certains établissements et au niveau de la plupart des classes.

Les matières scientifiques n’ont pas assez de professeurs 

Les élèves sont mécontents du changement des règles au milieu de l’année. Ces nouvelles mesures ont été prises les conditions ne sont pas réunies pour demander l’excellence aux élèves ne sont pas réunies. Les professeurs ne sont pas disponibles en quantité et en quantité.  Les matières scientifiques manquent cruellement de professeurs. Ces derniers choisissent les lieux d’affectation. Le niveau des enseignants est en baisse ces dernières années puisque plusieurs Gabonais choisissent d’embrasser ce métier non par vocation mais parce qu’ils n’ont pas trouvé mieux ailleurs. Beaucoup d’enseignants sont découragés par leurs conditions de travail et de vie. Il y a aussi plein d’établissements scolaires au rabais  qui ne remplissent pas les conditions de fonctionnement.  

 

 

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